mnsr.cnnrd – COLRUYT – 18h10
Hier soir, après le boulot, éreintant aujourd’hui, réparation d’une fuite dans une fosse sceptique, je pue le mort après 3 douches, mes doigts ont des odeurs de merde fermenté (mélange savant de matière fécale et de produits chimiques en tout genre). Je suis gêné en entrant dans le petit supermarché saint pourcinois, par l’odeur que je dégage et mes deux lanternes oculaire, allumé en rouge feu, résultat d’une habitude certaine à trop fumer de pétards en travaillant.
Il fait froid dans ce magasin, le choc thermique post bédave me fait toujours du bien, les employées en orange rangent les bouteilles d’eau, je ballade mon caddie suivant un sillon, tracé par mes habitudes. D’abord l’eau gazeuse, 2 packs, l’eau des robinets Vichyssois, contre toute attente pour le touriste du 3eme age, est absolument dégueulasse, obligé de se farcir les 4 étages a pieds, Vichy Reine des Eaux.
Si je vais à Colruyt, supermarché Belge, nouvellement implanté de la région, et que personne ne sait prononcer, (il ya même désaccord sur ce sujet chez les employés du magasin), est que les bieres belges n’y sont pas cher, et le choix plus nombreux.
Apres l’eau, la bière, 2 packs de leffe, dont une a 9 degré. et 3 chimay bleu; mon sourire revient à l’idée de rentrer chez moi, et de les boire une a une.
Obligé de rentrer dans la chambre froide, pour y prendre légume, beurre, jambon, fromage, yogourt de soja, j’aime beaucoup cette pièce car toute personne qui y entre, émet un son. BRRRZZZ. et un commentaire : “tu vois raymond, je t’y avais dit, qu’y t y fallait ta chtite laine”.
plus je m’enfonce dans le magasin, plus je veux en sortir, mais ayant la liste en main concocté par ma chérie, je ne peux encore une fois me défiler en jouant sur le fait que ma mémoire serait un peu foireuse. j’ai la liste en main. lait de soja, crème pour les mains, chocolat noir etc….
Arrivé en caisse, je croise exactement les mêmes clients que le vendredi d’avant et que celui d’avant etc…. dont un couple de 50/65 ans, impossible à le savoir, couple que j’imagine paysan mais genre paysan consanguin avec un tracteur de 1970, la femme est énorme, à les cheveux en brosse, corps ruiné par la maladie, je met derrière eux dans la queue car j’aimerais les entendre parler, ils doivent parler avec des mots que j’aimerais apprendre, mais ils ne parlent jamais. payent en cash leurs achats hebdomadaire, je les recroiserais plus tard au volant de leur J9 bétaillère; enfin mon tour, merde changement de caissier je me tape le teubé de la bande, qui n’arrive toujours pas a différencier : les pêches des nectarines, les blanches des jaunes, obligé de contrôler ce qu’il fait, il m’a baisé une fois de 5 euros, cette fois ci il ne m’aura pas.
je paye 54 euros et quelques, je m’en suis bien sorti aujourd’hui, de quoi aborder le week end
dur a noter cette aventure , allez je dirais 6/10,