technicien – marché, dimanche, 14 heures
Il va être deux heures, on entend les vendeurs de dehors commencer à remballer. je descends de chez moi, la halle est de l’autre côté de la rue. je me dirige immédiatement vers la vendeuse la moins chère, qui m’a à la bonne, je prends le nécessaire en ne faisant pas attention à l’origine des trucs, bien qu’ils soient de saison. Il me reste deux euros, pas assez pour prendre de la viande. Je me retourne, et c’est le stand du monsieur de l’AMAP. L’autre dame qui m’a à la bonne ne me loupe pas, et me propose un truc pour deux euros. De quoi ai-je besoin? Leurs tomates sont délicieuses, et je me fais avoir pour une caisse de tomates mûres pour mes deux euros et cinq centimes, alors que j’en avais déjà deux kilos du premier stand.
Conclusion: 3/10, j’ai été complètement con sur ce coup-là. En même temps, qu’aurais-je fait d’un fenouil ou d’un radis noir? Je n’ose même pas m’attaquer à un pâtisson qu’un pote m’a ramené il y a un mois en échange de trois nuits sur le clic-clac du salon, il est bien trop mignon pour se faire découper, et je déteste les courges.